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Les Galápagos : l’archipel de Charles Darwin

24 février 2022

À plus d’un millier de kilomètres des côtes de l’Équateur, les îles des Galápagos hébergent une rare biodiversité caractérisée par la présence de nombreuses espèces endémiques (voir notre article sur le Corcovado au Costa Rica pour une autre région autant riche en nature). Les Galápagos, c’est un peu plus d’une centaine d’îles et d’îlots, façonnés par l’activité continue des volcans, à la croisée de plusieurs plaques tectoniques. Ce recul du monde continental a été l’ingrédient essentiel à la préservation de toutes ces espèces. Mais depuis l’arrivée humaine, l’île a été mise à rude épreuve et, malgré tous les efforts consentis, la conservation de sa biodiversité demeure aujourd’hui un enjeu majeur.

Que voir aux Galápagos ? Et que sont les Galápagos ? Rien de mieux qu’un peu d’histoire pour apporter quelques éléments de contextualisation !

(pour plus d'informations, consultez nos étapes phares sur les Galápagos : îles de l'Ouest, îles de l'Est et bateaux de croisière)

Quelques mots sur la découverte et l'histoire des Galápagos

Depuis toujours, les animaux des Galápagos vaquent paisiblement à leurs occupations, vivant leur vie harmonieusement sur ces rochers volcaniques sans grands contacts avec l’extérieur, hormis quelques espèces d’oiseaux particulièrement motivées pour faire l’aller-retour jusqu’au continent. Mais un jour de 1535, tout change, lorsqu’ils aperçoivent ce qui sera à l’origine d’une transition de taille pour l’existence de l’archipel : Tomás de Berlanga, sur son navire, avec l'air un peu perdu...

Évêque, Berlanga est chargé de rejoindre le Pérou depuis le Panama pour régler un conflit. Mais entrainé par les courants, il est dévié de sa trajectoire initiale. C’est ainsi que le religieux découvre les Galápagos qui deviennent rapidement connues du monde (comme en témoigne la présence de l’archipel sur la fameuse carte du monde de Mercator, déjà en 1569).

Pendant près de deux siècles, l’île est un repaire pour les pirates. Ils s’y cachent pour planifier des attaques sur les pavillons espagnols qui transitent dans ces mers. À la fin du XVIIIe siècle, des Britanniques s’y installent et transforment les lieux en base de chasse à la baleine et aux tortues. C’est d’ailleurs à ce moment que les îles hébergent leur premier résident permanent : Patrick Watkins, qui (sur)vit en commerçant avec les chasseurs de baleine et en tentant de faire pousser quelques légumes ci et là…

Le début du XIXe siècle, aux Galápagos, est marqué par la capture d’une quantité phénoménale de baleines qui, une fois ramenées au Royaume-Uni, font également une grande publicité pour ces îles poissonneuses et riches. C’est à ce moment qu’entre en jeu l’un des scientifiques majeurs de l’histoire humaine : Charles Darwin.

Charles Darwin, la sélection naturelle et les Galápagos

1831, Robert FitzRoy, naturaliste, lance une expédition scientifique de grande ampleur qui a pour objectif de cartographier l’Amérique du Sud (expédition qui s’est transformée en tour du monde…). À bord du navire, Charles Darwin, 22 ans, encore étudiant, passionné de sciences naturelles. Pendant ce long périple, le jeune chercheur observe, note, théorise, recueille des spécimens… il rédige un journal de voyage dont la publication le rend célèbre. Mais c’est surtout sa théorie de la sélection naturelle qu’il établit au cours de cette expédition.

Dans l'ordre : Portrait de Charles Darwin ; extraits de ses cahiers ; peinture du HMS Beagle, navire de l'expédition (© Wikimedia)

Alors qu’il se trouve sur l’archipel des Galápagos, il collecte des pinsons, et remarque que leur apparence diffère sensiblement d’île en île. Même constat pour certaines tortues dont on peut reconnaître l’île de provenance grâce à la forme de leurs carapaces. Darwin commence à spéculer sur la possibilité d’une évolution des espèces en fonction de leur habitat naturel, ce qui deviendra la fameuse théorie de la « sélection naturelle », présentée en 1859 dans « L'Origine des espèces ». Aujourd’hui, une île porte le nom du célèbre professeur et, la mémoire de sa présence, ainsi que l’attention particulière portée à la biodiversité, demeurent encore présentes de nos jours dans la culture de l'archipel !

UNE CROISIÈRE AUX GALAPAGOS ?

Sillonner les côtes des îles volcaniques des Galápagos à bord d’un bateau est incontestablement la meilleure alternative pour découvrir ce véritable musée vivant et aller au plus près d’une faune et une flore marines et terrestres uniques au monde.

Naviguer entre les îles Galapagos avec le voilier Mary Anne - Equateur | Au Tigre Vanillé

Préservation de la biodiversité

En hommage aux 100 ans de la publication de l’œuvre de Darwin, le gouvernement équatorien classe 97.5% de l’archipel en zone protégée, imposant de sérieuses restrictions aux habitants, notamment sur aux pêcheurs. Et ce, plus particulièrement encore suite au classement d’une zone marine de 70’000km2 autour des îles. Ces contraintes seront la source de plusieurs heurts dans les années 1990 où les quotas de pêche du concombre marin – très apprécié en Asie – fâchent la population.

Une tortue du Pacifique dans les eaux des Galápagos

Aujourd’hui, la majorité des Galápagos est donc classée, surveillée, mais comme dans de nombreux autres endroits, le tourisme apporte à la fois ses bons et ses mauvais côtés : les fonds nécessaires à la conservation de l’archipel, couplé à une nuisance globale pour la faune et la flore. Des efforts sont régulièrement effectués pour protéger la biodiversité. Dernier en date ? L’expansion d’une réserve naturelle marine en 2021 : 60’000km2 de plus !

Que voir aux Galápagos ?

Mais de quoi parle-t-on quand on mentionne la nécessité de préserver la biodiversité ? Surtout des nombreuses espèces qui ne peuvent être observées qu’aux Galápagos, les rendant ainsi plus rares !

C’est le cas de l’iguane marin, énorme lézard aux teintes parfois rouge. Cet animal est capable de plonger à des profondeurs de plus de 15m en se passant de respiration pendant une demi-heure. Tant que vous ne l’embêtez pas, il ne devrait pas trop vous approcher, ces créatures d’un autre monde sont strictement herbivores et se nourrissent d’algues de fonds marins. Son homologue sur terre, l’iguane terrestre, vulnérable suite à l’introduction d’animaux domestiques comme chats, chiens et rats. L’espèce est reconnaissable à ses teintes souvent jaunâtres. Fait intéressant, l’iguane terrestre aime se délecter de cactus, dont il mange toutes les parties… même les épines !

Iguanes des Galápagos

La tortue géante des Galápagos impressionne par sa taille et sa masse : en moyenne autour de 220kg (le record enregistré est de 422kg), pour 1m20 de longueur. Son espérance de vie atteint les 120 ans, et on en trouve sur la plupart des îles. Elles font penser aux tortues géantes des Seychelles, apparemment pas parentes, mais génétiquement proches.

Il existe bien d’autres espèces endémiques que vous pourrez observer sur place à bord de votre bateau ou depuis les îles, tels que l’otarie des Galápagos, l’albatros des Galápagos ou encore le pinson de Darwin, animal qui a inspiré sa fameuse théorie.

Tortues géantes des mers et otaries des Galápagos

Ces animaux cohabitent avec d’autres espèces qui sont, elles, non-endémiques, mais tout autant dignes d’intérêt. Le fou à pieds bleus, aux pattes palmées reconnaissables à des centaines de mètres. Un oiseau comique, car lors de ses déplacements est particulièrement maladroit ! Mais c’est également sous les mers que l’on s’étonnera la beauté de ces îles avec la présence de dauphins, tortues du Pacifique, requins-baleines et requins marteaux, crabes

Fous à pieds bleus

En guise de conclusion

L’archipel vaut réellement le détour, autant pour ses merveilles terrestres que sous-marines. Au Tigre Vanillé organise des croisières aux Galápagos où vous aurez l’occasion de faire de la plongée ou du snorkeling en compagnie de guides pour vous introduire à cette incroyable biodiversité.

Une destination à combiner avec l’Équateur, la région de Quito par exemple, les volcans des Andes et la région d’Otavalo connue pour ses marchés colorés !

Tente du Safari Camp Santa Cruz - Equateur | Au Tigre Vanillé

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